Bien que maire de la ville hôte, le maire LR de Toulouse a été le grand oublié du sommet économique Franco-Chinois organisé par le gouvernement, jeudi 2 juillet. Il le déplore

Jean-Luc Moudenc n'a été invité qu'au déjeuner officiel en
préfecture mais à été tenu à l'écart du cortège officiel réunissant les
Premiers ministres français et chinois et plusieurs personnalités, jeudi 2
juillet.
Ne cherchez pas sur les photos : le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc (LR), n’encombre pas la pellicule des photographes officiels aux côtés du Premier ministre, Manuel Valls, son homologue chinois, Li Kepiang, et d’autres personnalités, à l’instar du président de la Région Midi-Pyrénées, Martin Malvy (PS).
Jeudi 2 juillet 2015, Jean-Luc Moudenc n’était pas aux premières loges du grand sommet économique France-Chine organisé par le gouvernement et qui a vu un cortège très officiel fréquenter les chefs d’entreprises des deux pays à l’hôtel de Région puis visiter les usines d’Airbus, à Colomiers.
Seulement invité au déjeuner officiel
Jean-Luc Moudenc a été semble-t-il écarté malgré ses fonctions de président d’une métropole dont la principale prérogative fixée par le gouvernement est le développement économique et l’attractivité du territoire, et malgré son statut de maire de la ville hôte. Une ville et ses services par ailleurs sollicités pour l’organisation de l’événement.
« En lien avec l’ambassade de Chine et les services de l’État, nous avons été sollicités, nous mairie de Toulouse, pour accueillir le sommet économique Franco-Chinois. Il y a quelques semaines, ces services et nous mêmes avons identifié plusieurs lieux prestigieux pour cela », rappelle Jean-Luc Moudenc.
Le gouvernement a ensuite adopté une posture politicienne consistant à écarter tout lieu municipal pour cet événement. J’en ai pris acte et n’ai pas déclenché de polémique. Pour autant, puisque vous me posez la question, sachez que je considère l’attitude gouvernementale comme mesquine et inappropriée, dénonce Jean-Luc Moudenc.
Au final, Jean-Luc Moudenc n’a été invité qu’au déjeuner officiel servi à la préfecture, jeudi midi. « À l’heure où les dirigeants de notre pays affirment vouloir rassembler les Français face aux difficultés de tous ordres, je relève que le Premier ministre a laissé son gouvernement piétiner les usages de l’élégance républicaine, et ce avec une étroitesse d’esprit qui prête à sourire ».
> LIRE AUSSI : Ce qu’il faut retenir du sommet Franco-Chinois de Toulouse
> LIRE AUSSI : Ce qu’il faut retenir du sommet Franco-Chinois de Toulouse
source : http://actu.cotetoulouse.fr/