ToulouseRégionales 2015. Dominique Reynié veut « faire de notre région l'une des plus prospères au monde »
Le candidat de la droite en Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon, Dominique Reynié, dévoile l'angle de sa campagne pour les élections régionales (6 et 13 décembre 2015).

« La baisse d’investissement, c’est le chômage. Pour combattre le chômage, il faut donc de l’investissement », a professé, vendredi 5 juin 2015, à Toulouse, Dominique Reynié, candidat des Républicains en Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon pour les élections régionales, à l’occasion de sa première conférence de presse depuis son investiture en mai dernier.
Celui qui décide de laisser sa chaire d’enseignant à Sciences Po Paris pour battre le pavé électoral en terre languedocienne et midi-pyrénéenne, a bien l’intention de véritablement abandonner la théorie pour la pratique.
Réalisons cette belle grande région pour faire de la croissance, de l’investissement et de la solidarité entre les territoires et les hommes. Notre objectif est de faire de notre région l’une des plus prospères au monde, annonce Dominique Reynié.
Sa méthode ? « Je veux d’abord mettre sur pied un vrai programme d’actions dont je communiquerai le détail plus tard dans la campagne. Dans l’esprit, il s’agit de mettre l’accent sur les ressources supplémentaires dont la région a besoin. »
« L’État doit être cohérent »
Ces ressources, elles doivent d’abord se renégocier avec l’État selon un Dominique Reynié très critique à l’égard de la forte baisse des dotations de l’État.
Elles affectent les collectivités territoriales à qui l’État a pourtant transféré d’importantes compétences. Cela produit un effet ciseau désastreux qui ne peut conduire une collectivité qu’à augmenter la pression fiscale ou bien baisser ses investissements. Ne voulant plus activer le premier levier, puisque l’État lève déjà beaucoup d’impôts sur le citoyen, elle se résout à la seconde solution. Nous combattrons pour que l’État redevienne cohérent : soit il doit modifier les contraintes qui empêchent d’investir, soit il doit transférer de la fiscalité.
Réinventer le statut de président de Région
Deuxième élément de méthode pour Dominique Reynié : « Réinventer le statut et le rôle du président de région. J’entends aujourd’hui chez notre adversaire que la future grande région sera la même que l’actuelle avec plus de moyens. C’est une erreur. Un changement de dimension c’est un changement de nature. Il doit induire une nouvelle implication du président de Région pour des résultats concrets ».
Après avoir été élu en décembre, je nommerai donc deux vice-présidents, un pour chacune des deux anciennes régions fusionnées pour plus de pertinence sur le terrain et plus d”égalité de traitement. En qualité de président, j’irai rencontrer et convaincre les grands investisseurs de se positionner en notre région comme j’irai porter nos atouts et nos productions régionales partout, détaille Dominique Reynié.
Pour davantage d’implication, Dominique Reynié entend renoncer à toute autre fonction afin de se consacrer à cette seule présidence, jusqu’à son poste d’enseignement et autres activités intellectuelles. « Il est impossible de dire autre chose tant la charge est immense. »
Par respect démocratique, il veut suspendre le processus de fusion
Le candidat Dominique Reynié a demandé, à l’occasion de sa conférence de presse du 5 juin, la suspension du processus de fusion entre les régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, mené actuellement par les deux majorités socialistes sortantes. « Je ne trouve pas légitime que deux majorités socialistes en fin de mandat s’arrogent le droit, avant même toute consultation démocratique, de déterminer la configuration de la future grande région. » Il reproche aux socialistes d’exclure totalement de cette préparation les candidats à l’exception de la leur, Carole Delga.
« Je demande, pour les deux assemblées sortantes, le retour strict aux affaires courantes avant les élections. Nous devons laisser aux citoyens le droit de choisir sur la base des propositions que nous formulons chacun pour l’organisation de la future région avant de la mettre en place », poursuit Dominique Reynié, rejoignant totalement sur ce point les candidats Gérard Onesta (EELV) et Louis Aliot (FN), déjà très critiques à l’égard d’une préparation mené de façon clanique.
Le candidat Dominique Reynié a demandé, à l’occasion de sa conférence de presse du 5 juin, la suspension du processus de fusion entre les régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, mené actuellement par les deux majorités socialistes sortantes. « Je ne trouve pas légitime que deux majorités socialistes en fin de mandat s’arrogent le droit, avant même toute consultation démocratique, de déterminer la configuration de la future grande région. » Il reproche aux socialistes d’exclure totalement de cette préparation les candidats à l’exception de la leur, Carole Delga.
« Je demande, pour les deux assemblées sortantes, le retour strict aux affaires courantes avant les élections. Nous devons laisser aux citoyens le droit de choisir sur la base des propositions que nous formulons chacun pour l’organisation de la future région avant de la mettre en place », poursuit Dominique Reynié, rejoignant totalement sur ce point les candidats Gérard Onesta (EELV) et Louis Aliot (FN), déjà très critiques à l’égard d’une préparation mené de façon clanique.